Effervescence potentielle à l'horizon

Le ciel est islandais depuis 2 jours. Il est changeant et en mouvement. Enfin après 6 semaines il a plu mais pas encore assez, pas suffisament d’eau c’est deversée sur nous afin de nettoyer. Confiné au ciel bleu splendide pendant 6 semaines, un sarcasme de notre point de vue mais le ciel ne s’en souci pas, ni les fleurs, les arbres, les oiseaux d’ailleurs, ils sont là quoi qu’il arrive. Nous avons hiberné au printemps. Les nuages forment des paysages célestes, envoutant et me laissent langoureuse. Ils sont montagnes et mer se déplaçant au fur et à mesure de la journée comme un film de cinéma naturel. L’envie de transcrire le ciel est revenue. Il est fort probable qu’en août je n’irais pas au nord comme prévu, j’ai fais le deuil de ce voyage il y a un mois déjà, sachant que tout allait durer plus longtemps que prévu, évidemment. Dépouillée de toute projection je me dis que c’est la meilleure façon de faire face au changement, de l’imprévu et d’agir en temps venu sur ce qui advient. L’activité au firmament renvoit d’une certaine façon à celle qui va se produire possiblement dans 10 jours. À nouveau une excitation se fraye un chemin en moi, une agitation. Je me pose la question de ce qui va être et est-ce que j’attends cette transition ou est-ce que je l’appréhende ? Je suis sur le point de remettre le chauffage en l’attendant …